Quels sont les facteurs déterminants pour la qualité de vie pendant et après le divorce? Les conclusions suivantes ont été tirées d'une enquête sur le divorce menée auprès de 1865 adultes et 230 enfants par UGent et la K.U.Leuven. 6 facteurs déterminants ont été identifiés :
Les personnes divorcées ayant un revenu plus élevé, un revenu de travail, un nouveau partenaire au début du divorce, moins de conflits avant le divorce et un plus grand sentiment d'autonomie sont plus susceptibles de traverser un divorce avec une perte minimale de qualité de vie et un rétablissement de cette perte dans la première période suivant le divorce.
Les personnes divorcées par consentement mutuel, qui font appel à un médiateur et bénéficient du soutien d'un expert en divorce faisant preuve d’empathie et se montrant acceptant, authentique et impartial, rapportent moins de perte de qualité de vie pendant et après leur divorce. Le sentiment de culpabilité à l'égard du divorce joue un rôle important pendant les négociations et a un impact négatif sur la qualité de vie.
Ce n'est pas le contenu de leur convention, mais la façon dont ils jugent leur convention qui est importante pour leur qualité de vie. Les personnes qui considèrent leur arrangement comme juste, adapté, clair et complet, ont une meilleure qualité de vie pendant le divorce et au cours des deux premières années suivant le divorce. En moyenne, les gens évaluent leur accord de façon plus négative au fil du temps, et le considèrent donc moins équitable, personnalisé, clair ou complet. Cette situation est plus prononcée chez les personnes plus âgées, les personnes ayant un statut d'emploi inférieur et les personnes ayant elles-mêmes entamé le divorce.
Les enfants participent activement au divorce. Les conflits sont difficiles pour eux et ont un effet négatif sur leur qualité de vie. Cependant, l'effet négatif des conflits peut être absorbé si les enfants sentent qu'ils « font une différence » dans la vie de leurs parents. Les enfants veulent être impliqués, informés et écoutés, mais ne souhaitent pas prendre des décisions. La relation parent-enfant est plus importante que le règlement d’hébergement en soi. Les enfants ont le sentiment que leur opinion a été prise en compte, mais ne connaissent pas leurs droits. Après le divorce, les rôles des parents et des beaux-parents peuvent se traduire de différentes façons.
Afin d’aider les parties à « réussir leur divorce », les experts en divorce sont supposés: - Pouvoir gérer des conflits ; - Encourager l'autonomie et le contrôle afin que les personnes concernées puissent prendre leurs propres décisions dans la mesure du possible ; - Être attentif aux émotions et y faire face ; - Intervenir en faisant preuve d’empathie, d’accepter, de rester authentique et impartial ; - Accorder une attention toute particulière à des situations où les ex-partenaires ont un revenu faible, n'ont pas de travail et/ou n'ont pas de nouveau partenaire ; - Etre attentifs à la façon dont les ex-partenaires vivent les accords trouvés (ils les trouvent équitables, adaptés, clairs et complets) ; - Anticiper la perception future plus négative de la convention (et proposer à inclure des clauses de médiation ou de révision dans la convention) ; - Faire comprendre aux parents le point de vue des enfants et, si cela est souhaité ou nécessaire, inclure les enfants dans le processus de façon consciente, réfléchie et étayée.
La médiation est un processus indépendant, distinct du tribunal. L'autonomie des partenaires est favorisée en leur offrant la possibilité de faire des choix informés dès le début de leur trajet de divorce. Au cours du trajet de divorce, il est nécessaire de promouvoir la coopération multidisciplinaire. Enfin, il semble que le trajet de divorce pour cause de désunion irrémédiable comporte un certain nombre de risques.
FIN D’UN MARIAGE OU D’UNE COHABITATION
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